De plus en plus de fabricants de batteries et de constructeurs automobiles se lancent dans le développement de batteries à semi-conducteurs pour concevoir une prochaine génération de véhicules électriques à très grande autonomie. Toyota, General Motors et BMW sont des exemples.
Il faut maintenant ajouter à la liste le duo coréen de Hyundai et Kia, qui viennent de s’associer à Factorial Energy pour tester sa nouvelle technologie et une possible intégration dans les futurs véhicules électriques.
Pour bien comprendre, les batteries à semi-conducteurs (à ne pas confondre avec les puces électroniques victimes d’une pénurie mondiale majeure en ce moment) utilisent un électrolyte solide et non liquide ainsi que des électrodes de plus grande capacité. Leur densité énergétique est de loin supérieure à celle des batteries conventionnelles au lithium-ion, ce qui permettrait aux automobilistes de parcourir des distances plus importantes avec une pleine recharge.
Sans donner de chiffres précis, Hyundai et Factorial Energy évoquent un gain variant entre 20 et 50%. Si l’on prend l’exemple du nouveau Hyundai IONIQ 5 2022, qui promet jusqu’à 480 kilomètres, ça voudrait dire une autonomie accrue quelque part entre 575 et 720 kilomètres.
L’entreprise du Massachusetts n’est pas née de la dernière pluie, en passant. Elle compte même sur son conseil consultatif des noms comme Joe Taylor, Dieter Zetsche et Mark Fields, respectivement les anciens patrons de Panasonic, Daimler AG/Mercedes-Benz et Ford.
Contrairement à Toyota, qui prévoit dévoiler très prochainement un prototype de véhicule alimenté par une batterie à semi-conducteurs, et BMW, qui parle de 2025, ni Hyundai-Kia ni Factorial Energy n’ont avancé une date concernant un prototype ou encore un véhicule de production. Il est toutefois raisonnable de croire que ce sera avant la fin de la présente décennie.
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Source: GuideAutoWeb.com, par Guillaume Rivard
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