Récemment, Volkswagen avait invité le Guide de l’auto pour conduire les nouveaux Atlas et Atlas Cross Sport 2024 dans la région de Saugerties dans l’État de New York. Pour l’occasion, nous nous y sommes rendus au volant d’une Volkswagen Jetta, une berline compacte bien adaptée pour de longs trajets.
Nous avons piloté la version Highline (31 295 $) située au sommet de la gamme. La Jetta se décline également en Trendline (23 295 $) et Comfortline (26 295 $). Les deux dernières variantes se distinguent notamment par la taille des jantes (16 et 17 pouces respectivement) et par certaines garnitures et options.
Avant de prendre la route, nous avons entré les coordonnées de notre destination dans le système de navigation. Il s’agit d’un premier irritant puisque la tâche fut compliquée. À moins d’une faute de notre part,enregistrer un endroit précis dans le système était complexe. Inscrire une ville proche de l’événement s’est avéré plus simple. En fait, la meilleure méthode est d’utiliser Apple CarPlay (ou Android Auto).
Mais une fois sur la route, la navigation fonctionne adéquatement et elle peut être projetée dans l’instrumentation. Parlant de cette dernière, le Cockpit Digital exhibe une présentation claire qui regroupe une panoplie d’informations. Il est configurable en fonction des préférences du pilote et l’affichage ne semble jamais surchargé. Soulignons aussi la belle qualité de finition de l’habitacle.
Une routière compétenteLa Jetta rayonne sur la longue route, principalement grâce à son confort. La calibration des amortisseurs penche vers la souplesse — ce qui permet de bien atténuer les imperfections du bitume. Toutefois, le train arrière a tendance à sautiller sur de mauvaises chaussées. Cela peut s’expliquer par l’absence d’une suspension indépendante (comme ce que l’on retrouvait sur le modèle d’ancienne génération).
À bord, les sièges procurent un confort adéquat grâce à leurs multiples réglages et aux supports latéraux prononcés. En revanche, nous déplorons la dureté de l’assise qui risque de déplaire à certains. La direction, quant à elle, est un peu légère, mais heureusement, les modes de conduite Sport ou Personnalisé permettent de la raffermir. La visibilité est généralement bonne, sauf à l’arrière où la lunette est inclinée.
Et la radio? Notre voiture était équipée d’une chaîne hi-fi Beats qui incorpore un caisson d’extrêmes graves. Sans surprise, les basses résonnent dans l’habitacle (lorsque configuré en conséquence, bien sûr). Toutefois, la précision des différentes tonalités n’est pas aussi sophistiquée par rapport à d’autres chaînes sonores sur le marché comme Alpine, AKG, Bowers & Wilkins, Lexicon, Bose ou Harman Kardon.
L’ensemble du trajet s’est bien déroulé, même avec les fortes pluies et orages qui affectaient certaines sections de la route. Les pneus Nexen qui chaussaient les jantes se sont montrés efficaces pour évacuer l’eau et maintenir le cap. En revanche, la cadence des essuie-glaces s’est avérée un peu lente lors de ces violentes intempéries.
Frugale à la pompeSous le capot se trouve un moteur quatre cylindres 1,5 litre turbocompressé de 158 chevaux et 184 lb-pi de couple. La puissance est amplement suffisante pour faire des dépassements sur l’autoroute. Il est jumelé à une transmission à huit rapports qui est réactive et rapide mais effectue des changements saccadés à basse vitesse. Une recalibration serait souhaitable.
Sa consommation de carburant demeure l’un de ses points forts. Sans être équipé de technologies d’électrification, l’ordinateur de bord affichait une autonomie totale de plus de 960 km, ce qui est carrément dans le territoire d’un diesel ou d’un hybride.
En fait, avec seulement le quart du réservoir, nous avons parcouru 306 km, et ce, en maintenant une vitesse de croisière moyenne de 75 mi/h (121 km/h). Au terme de notre test, nous avons obtenu une consommation de 5,5 L/100 km. Lors d’un précédent essai, qui combinait la ville et la route, nous avions réalisé une cote de 6,1 L/100 km.
Des technologies intrusivesNotre modèle à l’essai incorporait plusieurs technologies de sécurité actives et passives, plus souvent intrusives qu’autrement. Le système de suivi de voie détecte adéquatement les déviations, mais il a tendance à replacer agressivement le véhicule sur sa trajectoire.
Sinon, la majorité de notre trajet s’est déroulée en employant la conduite semi-autonome. Le régulateur de vitesse adaptatif travaille bien dans l’ensemble, puisqu’il accélère, ralentit et freine progressivement - même dans le trafic, où la Jetta suit efficacement la circulation. En outre, la direction automatisée bénéficierait d’être revue en raison de son manque de fluidité. Elle corrige constamment, de sorte que l’on se promène d’un côté et de l’autre des lignes...
De plus, on ne peut pas enlever nos mains du volant plus de quelques secondes, sinon le système affiche un témoin dans l’instrumentation, suivi d’un avertissement sonore si l’on ne prend pas le volant aussitôt. Il s’agit fort probablement d’une question de sécurité, mais une calibration un peu plus permissive serait la bienvenue.
Bref, si vous désirez une voiture capable de parcourir de longues distances sans vous fatiguer, la Volkswagen Jetta est un modèle à considérer. Il ne manque que le nouveau système de navigation retrouvé à bord des Atlas/Atlas Cross Sport et des Golf GTI/R.
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Source : GuideAutoWeb.com, par Dominic Boucher
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