Les voitures de collection sont toujours à l’honneur lors du Monterey Car Week en Californie et l’édition 2023 a été marquée entre autres par la vente de deux Ferrari bien différentes à des prix qui défient la raison.
Tout d’abord, une Ferrari 412P 1967 a décroché une somme mirobolante de 30 255 000 $ américains, soit l’équivalent de 40 914 000 $ canadiens avec le taux de change actuel. C’est la quatrième Ferrari la plus dispendieuse jamais vendue à un encan et la plus grosse vente jamais réalisée par la maison d’enchères Bonhams, surpassant la Mercedes-Benz F1 W196 1954 de Juan Manuel Fangio.
La 412P est une voiture de course d’endurance dont à peine deux exemplaires originaux ont été créés. Celui que vous voyez ici portait le numéro de châssis 0854 et c’est le seul qui conserve sa carrosserie, son moteur et sa transmission d’origine. On parle d’un V12 de 4 litres développant quelque 420 chevaux et d’une boîte manuelle à cinq rapports.
Au terme de sa carrière en piste, la voiture a changé de propriétaire à de nombreuses reprises. L’un d’eux l’a restaurée sur une période de neuf ans, selon Bonhams. Ne manquez pas de jeter un coup d’œil à la galerie de photos au haut de la page pour mieux l’admirer.
Toujours dans le cadre du Monterey Car Week, plusieurs autres Ferrari ont été vendues, dont les restes calcinés d’une Ferrari 500 Mondial Spider Series I 1954. Un collectionneur a payé à RM Sotheby's un montant, tenez-vous bien, de 1 875 000 $ américains (2 535 000 $ canadiens).
La 500 Mondial a été conçue à l’origine pour commémorer les championnats de F1 remportés par Alberto Ascari en 1952 et 1953. Celle-ci est la deuxième de 13 copies originales complétées par Pinin Farina et elle a participé à différentes épreuves incluant le Mille Miglia, le Targa Florio et le Grand Prix d’Imola.
Quelque part au milieu des années 1960, la voiture a subi un accident et pris feu. Elle a néanmoins réussi à se vendre plusieurs fois jusqu’en 1978, après quoi plus personne ne l’avait revue au grand jour.
La vente par RM Sotheby’s s’accompagnait d’un moteur Lampredi Tipo 119 à quatre cylindres de 3 litres et d’une boîte de vitesses dont les numéros correspondent. Si jamais cette Ferrari 500 Mondial parvient à être restaurée, on pourra parler d’un vrai miracle.
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Source : GuideAutoWeb.com, par Guillaume Rivard
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