Toyota, numéro un des constructeurs automobiles grand public, veut rejoindre une clientèle très nichée avec un nouveau VUS ultra luxueux, le Century. Du moins dans son marché domestique du Japon.
Si le nom vous dit quelque chose, c’est qu’il désigne depuis plus de 55 ans une gamme de voitures de luxe conçues pour les plus raffinés et exigeants des acheteurs du pays du soleil levant. Signe des temps modernes, il prend pour la première fois la forme d’un utilitaire.
Ainsi, le Toyota Century compte s’attaquer à des modèles aussi distingués et opulents que le Rolls-Royce Cullinan et le Bentley Bentayga. Il repose sur l’architecture TNGA-K, la même qui sert à une foule de modèles Toyota et Lexus, dont le tout nouveau TX 2024. Une silhouette et une calandre imposantes, une carrosserie deux tons, des phares quadruples sur deux étages et des portières arrière coulissantes en option figurent au programme. Hormis les roues, le chrome se fait étrangement discret.
C’est à l’intérieur que le Century impressionne le plus. L’habitacle offre quatre places et les passagers arrière sont bien sûr davantage choyés, profitant de fauteuils inclinables jusqu’à 77 degrés avec un repose-pieds rétractable et chauffant. Pour un maximum de confort, des poches d’air dans les sièges se gonflent et dégonflent de manière subtile pour varier la position du corps et prévenir les courbatures.
Les matériaux sont de la plus haute qualité, il va sans dire. En outre, la liste des commodités comprend des tablettes rétractables avec deux réceptacles pour téléphones ainsi qu’un mini réfrigérateur optionnel au milieu de la rangée arrière, deux écrans de 11,6 pouces montés au dos des sièges avant et une chaîne audio à 18 haut-parleurs conçue spécifiquement pour l’intérieur du Century.
Quant au moteur, oubliez un V8 ou V12/W12 comme dans les concurrents anglais mentionnés ci-haut. À la place, on retrouve un groupe motopropulseur hybride rechargeable employant un V6 de 3,5 litres et deux moteurs électriques. La puissance combinée s’élève à 406 chevaux et il est possible de parcourir environ 70 km sans brûler de l’essence selon la norme WLTP.
Le prix? Il débute à 25 millions de yen (incluant la taxe japonaise sur la consommation d’essence), ce qui revient à un peu plus de 230 000 $ canadiens avec le taux de change en vigueur actuellement. C’est beaucoup, beaucoup plus cher qu’un Toyota Sequoia ou un Lexus LX, mais quand même une aubaine par rapport à Rolls-Royce, qui peut facilement valoir le double.
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Source : GuideAutoWeb.com, par Guillaume Rivard
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