Ford Ranger 2024 : cinq choses à savoir

L’année-modèle 2024 en est une chargée dans le segment des camionnettes intermédiaires. Le Ford Ranger et le Toyota Tacoma font peau neuve, les Chevrolet Colorado et GMC Canyon ajoutent des versions hors route extrêmes, tandis que le Jeep Gladiator se modernise en plusieurs points.

Maintenant en vente sur le marché canadien, le Ranger 2024 de nouvelle génération a-t-il ce qu’il faut pour s’imposer? Voici cinq choses à savoir à son sujet…

1. Plus robuste

Les ingénieurs de Ford en ont fait le Ranger le plus robuste à ce jour, bâti sur un châssis amélioré et une suspension retravaillée qu’ils ont mis à l’épreuve sur l’équivalent de près de 8 million de kilomètres. On note un gain de 50 mm au niveau de l’empattement et des voies, en plus d’une garde au sol accrue ainsi que de meilleurs angles d’attaque et de sortie pour la conduite hors route.

Le volume de la caisse s’en trouve bonifié par le fait même, assez pour transporter des feuilles de contreplaqué ou des palettes à plat. Sa charge utile augmente à 1 711 lb.


2. Quatre ou six cylindres

Côté performances, le quatre cylindres EcoBoost de 2,3 litres est de retour dans le Ford Ranger 2024, libérant les mêmes 270 chevaux et 310 lb-pi de couple. Toutefois, un V6 EcoBoost de 2,7 litres, partagé avec les F-150 et Bronco, s’ajoutera à la gamme vers la fin de l'hiver ou le début du printemps 2024. Disponible en option en version Lariat, ce moteur livre une puissance de 315 chevaux et un couple de 400 lb-pi.

Dans tous les cas, une boîte automatique à 10 rapports et un système 4x4 électronique embrayable à la volée sont inclus. Quant à la capacité de remorquage maximale, elle se maintient à 7 500 lb.


3. Plus de technologie

La cabine du nouveau Ranger propose certes plus de rangement ainsi qu’une qualité de matériaux et de finition revue à la hausse, mais ce que plusieurs remarqueront en premier lieu, c’est le tableau de bord numérique de 8 ou 12,4 pouces (dépendamment de la version) qui s’accompagne d’un écran central tactile de 10,1 ou 12 pouces. Ce dernier est propulsé par le système SYNC 4A, qui peut recevoir des mises à jour logicielles à distance. Un chargeur sans fil pour téléphone et une fonction de visualisation à 360 degrés sont également disponibles.

N’oublions pas le système de stationnement assisté actif de même que l’aide pour atteler une remorque et reculer avec celle-ci.

 

4. Un premier Ranger Raptor

Ford offre pour la première fois en Amérique du Nord le Ranger Raptor destiné aux amateurs de conduite hors route. Son design plus agressif est appuyé par des pneus tout-terrain BFGoodrich KO3 de 33 pouces et diverses plaques de protection sous le véhicule.


Le châssis est différent des autres Ranger et comporte davantage de renforts afin de mieux encaisser les chocs lorsque le camion s’aventure sur des terrains plus difficiles. La suspension est complètement révisée, entre autres avec des bras inférieurs et supérieurs en aluminium léger plus résistants, et son débattement est plus long.

Puis, sous le capot, un V6 EcoBoost de 3 litres génère 405 chevaux et 430 lb-pi de couple (essence super requise), au détriment de la capacité de remorquage qui diminue à 5 500 lb. Quatre modes d’échappement actif (Baja, Sport, Normal et Silencieux) s’ajoutent aux sept modes de conduite proposés : Normal, Sport, Glissant, Hors route, Remorquage, Roches et Baja. Le système Trail Control agit comme un régulateur de vitesse (32 km/h ou moins) en conduite hors route.


5. Plus cher que l’ancien

Toujours assemblé à l’usine de Wayne, au Michigan, le Ford Ranger 2024 se décline en quatre versions, avec un prix de départ supérieur de près de 3 000 $ à son prédécesseur :

- XL – 43 450 $
- XLT – 47 700 $
- Lariat – 55 900 $
- Raptor – 80 000 $

Dans tous les cas, ces prix incluent les frais de transport et de préparation de 2 195 $. Encore une fois, différents ensembles d’options peuvent se greffer (Sport, STX, Chromé, FX4, remorquage, etc.).






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Source :  GuideAutoWeb.com, par Guillaume Rivard
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