Disponible dès maintenant sur le marché, le Ranger fait peau neuve pour 2024. Il arbore une allure plus robuste en raison de sa carrure musclée et large. L’intérieur reçoit également une cure de rajeunissement avec une instrumentation numérique (de 8 ou 12,4 pouces) et un nouvel écran pour le système multimédia.
Comme plusieurs concurrents de la catégorie (Chevrolet Colorado, GMC Canyon, Jeep Gladiator), le Ranger est vendu en une seule configuration. La cabine SuperCrew accommode facilement les occupants à l’arrière, même si l’espace peut être un peu restreint pour les personnes de plus grande taille. Sinon, la camionnette se dote toujours des quatre et six cylindres EcoBoost.
Le Guide de l’auto s’est dirigé vers Salt Lake City, en Utah, pour en faire l’essai. Sachez cependant que le V6 de 2,7 litres turbocompressé de 315 chevaux et 400 lb-pi de couple ne sera offert que cet été. Entre-temps, nous nous sommes contentés de tester le moteur d’entrée de gamme de 2,3 litres.
Habitacle moderniséL’habitacle du Ranger — même modernisé — conserve plusieurs attraits de l’ancienne génération, tout en ayant une qualité de finition accrue. La disposition des commandes demeure essentiellement la même et Ford a gardé de nombreux boutons physiques, notamment pour la climatisation. Cette dernière peut aussi être réglée à même le nouveau système d’infodivertissement qui s’avère ergonomique.
L’interface intégrée dans un écran de 10,1 pouces (ou 12 pouces en option) affiche une esthétique épurée où les fonctions principales (téléphone, multimédia, radio, navigation et remorquage) — sous forme d’icônes — se trouvent dans la partie inférieure de l’écran. Sinon, le système SYNC 4A répond rapidement et il intègre un modem Wi-Fi 4G pour les occupants.
Sur le plan pratique, la banquette arrière se relève pour révéler deux compartiments — avec la même disposition que la précédente itération —, mais plus spacieux. Sans être un irritant majeur, Ford aurait pu s’inspirer de General Motors avec les sièges qui se séparent à la manière 60/40.
De son côté, la caisse mesure 4,9 pieds de longueur et la charge utile s’élève à 1 711 lb. Pour faciliter l’embarquement, le système Box Side Step — une marche intégrée de chaque côté du pare-chocs — est optionnel et recommandé si votre budget le permet. La capacité de remorquage monte à 7 500 lb.
Groupe motopropulseur convaincantEn tournant la clé de contact, le démarrage se fait en douceur avec le quatre cylindres turbo de 2,3 litres. Le son des injecteurs, autrefois perceptible et quelque peu agaçant, n’est plus audible. Il s’agit d’un élément qui ajoute à l’agrément de conduite, tout comme ses performances adéquates.
Sa cavalerie de 270 chevaux et son couple généreux de 310 lb-pi lui octroient des accélérations vives à plus haut régime. À basse vélocité, le moteur n’a pas tout à fait la même verve, d’autant plus que la pédale d’accélération réagit tardivement. Une fois en mouvement, par contre, la transmission enclenche les 10 vitesses rapidement. En mode manuel, les rétrogradages s’effectuent instantanément, contrairement aux passages des rapports supérieurs où le rythme varie.
À Salt Lake City, les routes sont généralement larges et bien pavées. Cela nous a permis de constater que le train arrière sautille très peu. À l’inverse, la suspension s’avère un peu molle. Elle a tendance à bondir à l’amortissement des chocs et le devant plonge au freinage. Une calibration plus ferme aurait été souhaitable — bien qu’il s’agisse ici d’une question de préférence. Néanmoins, le Ranger demeure stable, entre autres grâce à un empattement et à des voies élargies d’environ 2 pouces par rapport au modèle précédent.
En même temps, les nombreux réglages et les soutiens latéraux rendent les sièges très confortables. Au volant, la direction communicative et précise octroie un comportement agile. L’instrumentation, comme par le passé, se veut simple et ergonomique. Sinon, les divers modes de conduite vous permettront de modifier plusieurs paramètres, par exemple la réactivité du moteur. Maintenant, le dosage de la pédale de frein pour ralentir et arrêter le véhicule devrait être revu. Il faut enfoncer le pied assez loin avant d’obtenir une puissance de ralentissement adéquate.
Le régulateur de vitesse adaptatif avec le volant automatisé facilite les longs trajets. Si les manœuvres d’accélération et de ralentissement s’avèrent progressives, la direction l’est peut-être trop. En fait, à plusieurs occasions nous nous sommes demandé si elle était réactive. D’autre part, le système de suivi de voie est très permissif, vous pouvez largement dépasser les lignes sur la chaussée avant qu’il ne s’active.
Qu’en est-il de la consommation de carburant? Puisqu’il s’agit d’un essai à court terme, il est impossible de statuer là-dessus. Néanmoins, la moyenne des trajets — principalement autoroutiers — s’est soldée avec une cote de 20 mi/gallon (11,7 L/100 km). Pour sa part, Ressources naturelles Canada annonce 11 L/100 km (11,5 L/100 km pour le V6).
Et le Raptor ?Doté de nombreux éléments axés sur le hors route, le Ranger Raptor est certainement le modèle qui suscite le plus d’intérêt. Nous avons également pu l’essayer. En revanche, nos impressions ne peuvent qu’être livrées ce jeudi, mais nous avons bien des choses à vous dire à son sujet.
En terminant, le Ranger se commercialise en trois versions distinctes : XL (PDSF de 41 870 $), XLT (PDSF de 46 120 $) et Lariat (PDSF de 54 320 $). Plusieurs ensembles qui modifient l’esthétique (Sport) et la mécanique (FX4) sont disponibles. De plus, tous les modèles canadiens arrivent de série avec un système 4x4 avec une gamme de vitesse basse.
Dans l’ensemble, le Ford Ranger de nouvelle génération évolue positivement. Sa large gamme comprend bon nombre de motorisations, de même que le puissant Raptor. Il ne manque plus qu’une version hybride/hybride rechargeable pour compléter la sélection. Pour le moment, seules l’Europe et l’Australie y auront droit. Souhaitons l’arrivée de cette version électrifiée sur notre marché, qui pourrait probablement obtenir un succès similaire au Maverick.
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Source : GuideAutoWeb.com, par Dominic Boucher
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