Hyundai vient de dévoiler l’Inster, un tout nouveau véhicule électrique à prix très abordable destiné à plusieurs marchés de la planète, dont l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie. Malheureusement, le Canada n’en fait pas partie.
Ce modèle est en réalité une variante à batterie du Casper vendu en Corée du Sud, mais plus volumineux et doté de quelques éléments de design distinctifs, dont les pare-chocs, les feux et les roues. Il mesure à peine 3 825 mm de long, 1 610 mm de large et 1 575 mm de haut, ce qui est encore plus petit que le plus compact des utilitaires de Hyundai chez nous, le Venue.
Bien évidemment, l’Inster a une vocation urbaine, son maigre coffre de 280 litres le confirmant. L’habitacle met l’accent sur la technologie, notamment avec deux écrans de 10,25 pouces. À l’arrière, la banquette coulisse et s’incline pour maximiser le confort des occupants.
Hyundai propose deux systèmes à un seul moteur. Le premier fournit une puissance de 95 chevaux, un couple de 108 lb-pi et une autonomie supérieure à 300 km selon la norme WLTP. Plus intéressant, le second génère 113 chevaux et permet de parcourir 355 km. Même en réduisant l’autonomie à des chiffres plus réalistes pour nous, l’Inster ferait mieux qu’une Fiat 500e ou une Nissan LEAF d’entrée de gamme, par exemple.
Une recharge de 10 à 80% peut se faire en 30 minutes via une borne rapide capable de procurer 120 kW de courant continu. À l’aide d’une borne domestique de niveau 2, une recharge complète nécessite entre 4 et 4,5 heures, selon le constructeur. Une fonction de recharge bidirectionnelle est même incluse afin de pouvoir alimenter d’autres appareils au besoin.
À la suite de son dévoilement au Salon de l’auto de Busan, en Corée du Sud, le Hyundai Inster sera graduellement commercialisé dans la seconde moitié de 2024. Les prix n’ont pas encore été annoncés, mais ce sera vraisemblablement le véhicule électrique le plus abordable de la marque.
Au Canada, ce titre revient au Kona électrique, dont la version la moins chère débute à un peu plus de 49 000 $ en incluant les divers frais mais pas les subventions applicables. Reste à voir si et quand Hyundai nous offrira un petit frère de l’IONIQ 5, possiblement appelé IONIQ 3, un peu comme Kia s’apprête à le faire avec l’EV3.
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Source : GuideAutoWeb.com, par Guillaume Rivard
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