Sujet: « Marée noire » à Pointe-aux-Trembles Ven 12 Juil - 11:40
Une flaque noirâtre et visqueuse s’étalant sur plusieurs centaines de mètres sur le Saint-Laurent, à la hauteur de Pointe-aux-Trembles, inquiète des citoyens et plusieurs experts interrogés par La Presse. Cette pollution dont les autorités ignorent la source survient deux jours après l’observation d’une autre nappe suspecte dans le port de Montréal.
CE QU’IL FAUT SAVOIR Une flaque noirâtre et visqueuse flottant sur une large étendue s’est déposée sur les rives du fleuve à Pointe-aux-Trembles, dans l’est de l’île de Montréal. La source et la nature de la substance n’ont pas encore été déterminées, mais des experts estiment qu’il s’agit fort probablement d’hydrocarbures. Les autorités se veulent rassurantes, l’eau potable reste propre à la consommation, mais elles conseillent à la population de ne pas s’approcher de la nappe. « On met notre main à l’eau et elle ressort noire », s’indigne Fannie Martin. Cette dernière, qui se rendait sur l’île Sainte-Thérèse, au large de Pointe-aux-Trembles, raconte avoir constaté la présence d’une importante nappe noire sur l’eau jeudi en début d’après-midi. Selon les observations de son conjoint, la flaque iridescente s’étendait alors au large sur plusieurs centaines de mètres, entre les boulevards du Tricentenaire et Saint-Jean-Baptiste. Des dizaines de mètres de rivage étaient couverts de cette matière noire à proximité de la marina de Pointe-aux-Trembles où plusieurs bateaux flottant sur l’eau étaient souillés. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE
Des dizaines de mètres de rivage étaient souillés par une substance noirâtre, à Pointe-aux-Trembles.
« C’est comme dur à manquer, c’est une grosse flaque d’huile », a témoigné l’un des entrepreneurs travaillant à cet endroit, Danny Bélanger. Le ministère de l’Environnement a confirmé avoir été mis au fait de la situation jeudi matin. Une intervenante de son équipe chargée des urgences environnementales s’est rendue sur place afin d’y faire des échantillonnages. Les résultats de ces analyses devraient être publiés ce vendredi, précise-t-on. « Aucune source terrestre n’a été trouvée », ajoute le Ministère, précisant que les recherches se poursuivaient afin de retracer la source de la pollution.
Des hydrocarbures
Selon le propriétaire de la marina de Pointe-aux-Trembles, Paul-Yvon Valois, le déversement proviendrait d’un trop-plein des égouts de la ville, au lendemain d’un épisode de pluie intense. Une hypothèse qu’écarte le président de la Fondation Rivières et ancien ingénieur en traitement des eaux, Alain Saladzius, pour qui il ne fait pas de doute qu’il s’agit d’un déversement d’hydrocarbures. « Des eaux usées, on ne les voit pas, ça se dissout dans l’eau, alors que là, la main couverte de noir, c’est comme du goudron », souligne-t-il après avoir analysé les photos fournies par La Presse. Selon lui, la source de la matière noirâtre pourrait provenir des raffineries présentes dans ce secteur. C’est que ces installations ont « des réseaux indépendants qui ne sont pas raccordés, qui vont directement au fleuve », explique-t-il. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE
Les objets et les embarcations flottant sur l’eau étaient souillés.
« Il y a un problème environnemental à régler, peu importe d’où il provient », estime Fannie Martin. « Les poissons vont mourir, les quenouilles, les nénuphars », s’inquiète-t-elle. Une crainte confirmée par Valérie Langlois, professeure à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). « C’est sûr que s’il s’agit bien de pétrole, c’est extrêmement toxique. Tout ce qui vit dans l’eau va mourir », prévient-elle.
« Il faut agir rapidement »
Responsable des opérations de récupération, la Garde côtière canadienne indique avoir embauché une entreprise privée, Urgence Marine, afin « d’accélérer les efforts d’intervention initiale ». Elle conseille au public de ne pas s’approcher des nappes de pollution. « Si on veut intervenir, il faut le faire très rapidement. L’eau du fleuve, elle avance, et plus elle va avancer, plus ça va se disperser », souligne le professeur en chimie de l’environnement à l’Université de Montréal Sébastien Sauvé. Un avis partagé par Valérie Langlois. La chercheuse avance deux hypothèses : s’il s’agit d’un oléoduc brisé par exemple, qui apporte du pétrole brut provenant de l’Ouest, il va finir par se déposer au fond de l’eau et il sera alors très difficile de l’en retirer. S’il s’agit de pétrole raffiné, il va rester en surface, mais continuera de se répandre. « Dans tous les cas, pour n’importe quel déversement pétrolier, le temps est le facteur le plus important », indique-t-elle.
« L’eau potable peut être consommée »
De son côté, la Ville de Montréal a tenu à assurer la population que l’eau potable pouvait être consommée sans danger. Rashid Sumaila, chercheur à l’Institut des océans et de la pêche de l’Université de la Colombie-Britannique, pense cependant que le principe de précaution devrait être de mise. « Tant que l’on ne sait pas d’où vient cette pollution, par prudence, on devrait recommander aux gens de ne pas nager dans le fleuve et de ne pas boire l’eau, du moins dans les quartiers adjacents et en aval », dit-il. « Certains produits chimiques peuvent s’étendre bien au-delà de la nappe qu’on voit en surface. » En attendant que la situation se résorbe, l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles (RDP-PAT) a toutefois fermé sa rampe d’accès à l’eau. « La Ville de Montréal a envoyé des inspecteurs sur place, suit le dossier et est en communication étroite avec le ministère de l’Environnement […] », précise-t-on également.
D’autres « nappes »
Le ministère de l’Environnement n’exclut pas que le produit qui s’est répandu sur les berges à Pointe-aux-Trembles soit lié à l’observation d’une autre « nappe de pollution » suspecte sur le fleuve deux jours plus tôt. Cette « nappe de pollution », ainsi que la Garde côtière l’appelle, a été rapportée par un navire marchand dans le port de Montréal le 9 juillet dernier. Plusieurs intervenants, dont la pétrolière Suncor, ont alors été mis à profit pour tenter de la retracer. Une patrouille aérienne de la Sûreté du Québec a plus tard réussi à repérer l’étendue liquide problématique, mais « n’a pas été en mesure d’identifier s’il s’agissait d’hydrocarbures ou de matière organique », explique-t-on. Les rives du fleuve n’étaient pas touchées et la nappe était contenue dans le chenal de navigation principal, a-t-on pu confirmer à ce moment. Plusieurs observations ont ensuite été rapportées à différents endroits, jusqu’au-delà de Varennes. La chasse s’est poursuivie jusqu’en fin de journée, mais aucune trace de la nappe n’avait été aperçue entre 13 h 15 et 20 h. Le ministère de l’Environnement explique que les municipalités de la Montérégie tout comme celles visées par les prises d’eau en aval ont été avisées.
La semaine dernière la Mairesse de Montréal invitait tout le monde a aller se baigner dans le fleuve
m.mustang aime ce message
PG
Messages : 1411 Date d'inscription : 26/09/2021
Sujet: Re: « Marée noire » à Pointe-aux-Trembles Ven 12 Juil - 14:04
C'EST SUREMENT LES 12 SOUS-MARINS QUE TRUDEAU A ACHETER ET QUI SONT ENTRAIN DE DÉTEINDRE
GP246
Messages : 4749 Date d'inscription : 26/09/2021
Sujet: Re: « Marée noire » à Pointe-aux-Trembles Ven 12 Juil - 16:04
Savait tu que les bateaux qui arrive a Montréal sont tous nettoyer après avoir été vider....ou est-ce que tu pense qu'il envoie l'eau sale, parfois ils font des réparations en chemin et si le bateau transporte du pétrole brut et qu'une fuite survient ou est-ce que tu pense que ca s'en va....dans le fleuve.
Mais le pire c'est de voir la Valérie Plante qui arrête pas de dire qu'elle veut faire des espace de baignade dans le fleuve qui est polluer et plein de marde déverser a tout les jours, même les poissons on du papier de toilette sur le bord du nez.
Il y a un taux de coliforme dans l'eau anormalement haut dans le secteur du port, tu mange aucun poisson pêcher la tu va être intoxiquer, d'un coté tu a les raffineries , la Suncor et multiple autre compagnie tout le long de la rue Notre dame tu a le port qui commence dans le vieux Montréal et qui finit dans l'est de la ville et tout le long c'est un dépotoir.
L'hiver il y a un dépôt a neige et ils envoient toute la neige sale de la ville direct dans le fleuve.
Le fleuve est propre mais plus haut vers les l'Ontario des que tu arrive au alentour de Montréal oublie ca jusqu'au lac St-Pierre.
Je me baignait dans l'eau du fleuve mais dans le coins de Sainte-Barbe on avait un camping la et l'eau était clair comme du Crystal et tu pouvait boire l'Eau du fleuve directement dans un verre, il y avait pas un particule en suspension dans l'eau.....essaye ca aujourd'hui tu verra même pas tes doigt dans l'eau