Introduit en 2018, le Volkswagen Atlas a en quelque sorte remplacé le Touareg dans la gamme Volkswagen. Pour 2022, le VUS intermédiaire ajoute quelques technologies supplémentaires à bord.
L’Atlas se décline en quatre versions : Trendline, Comfortline, Highline et Execline. Nous avons testé le modèle Execline, le plus huppé du lot. Par ailleurs, sachez qu’il est décliné en coupé, à savoir l’Atlas Cross Sport qui offre les mêmes groupes motopropulseurs et fonctionnalités, mais avec deux rangées de sièges au lieu de trois.
Pour n’en nommer que quelques-uns, l’Atlas se compare aux : Chevrolet Traverse, Ford Explorer, Honda Pilot, Hyundai Palisade, Jeep Grand Cherokee, Kia Telluride, Nissan Pathfinder, Subaru Ascent et Toyota Highlander.
Après une semaine passée à son volant sur les routes du Québec, voici ce que nous en avons pensé.
Ambiance plaisanteNotre véhicule d’essai possédait l’intérieur de couleur gris shetland et l’ensemble esthétique R-Line. Jumelé au toit ouvrant panoramique, l’habitacle plaît à l’œil grâce aux agencements de teintes et de matériaux.
Le conducteur est servi par une instrumentation configurable et complètement numérique de 10,25 pouces derrière le volant. Un petit temps d’adaptation est requis à cause des nombreuses fonctions et des différents menus, mais on finit par s’y habituer.
La console centrale intègre un écran de huit pouces. Le système d’infodivertissement inclut Apple CarPlay et Android Auto sans fil. Par ailleurs, le système audio Fender Premium Audio à 11 haut-parleurs avec caisson d’extrêmes graves est de bonne facture et émet un son riche.
Le confort avant toutL’Atlas offre une bonne position de conduite. Les sièges procurent un soutien adéquat et une longue assise pour les personnes de plus grand gabarit.
De plus, les occupants des deuxième et troisième rangées peuvent s’installer avec aise. Notez que les sièges capitaine retrouvés derrière le conducteur sont une option de 700 $, octroyant un total de six places. D’autres versions peuvent accueillir sept passagers en remplaçant les sièges capitaine par une banquette à la deuxième rangée.
Le design rectangulaire de l’Atlas lui confère une importante surface vitrée. Par conséquent, la visibilité est excellente. Les éléments de suspension travaillent constamment pour un roulement confortable. Il n’en demeure pas moins que celle-ci est particulièrement molle, de sorte qu’elle rebondit tout le temps, surtout lorsque la chaussée est mauvaise.
Le volant se prend bien en main, au détriment d’une direction — certes précise — mais surassistée. Sommairement, l’Atlas est un VUS qui mise principalement sur le confort, au grand dam d’une conduite sans artifice.
Il pourrait bénéficier de plus de puissanceSous le capot se trouve un moteur VR6 de 3,6 litres. Il produit une puissance de 276 chevaux et un couple de 266 lb-pi. Considérant la grosseur et la masse de l’utilitaire, il pourrait bénéficier de quelques équidés de plus.
Les variantes Trendline, Comfortline et Highline ont accès à un quatre cylindres qui génère 235 chevaux et 258 lb-pi de couple. Peu importe le moteur choisi, le rouage intégral 4Motion et la transmission à huit rapports font partie de l’équation.
Soit dit en passant, la boîte automatique travaille bien au quotidien. Toutefois, elle passe à la vitesse supérieure à bas régime, ce qui a pour effet d’étouffer le moteur. Le rouage intégral 4Motion fonctionne bien dans les conditions normales. Il peut être configuré de plusieurs manières grâce aux différents modes de conduite. La fonction hors route travaille adéquatement dans la neige, surtout lorsque le contrôle de traction est désactivé.
Au terme de notre essai, nous avons obtenu une cote de consommation de 12,3 L/100 km, soit 0,1 L/100 km de plus que la donnée annoncée par Ressources naturelles Canada. Dans le cas du modèle à quatre cylindres, la consommation moyenne est établie à 10,6 L/100 km.
La capacité de remorquage de l’Atlas s’élève à 2 272 kg (5 000 lb), ce qui correspond à la moyenne de la catégorie.
Des aides à la conduite permissivesL’industrie automobile démocratise de plus en plus l’utilisation des systèmes d’aides à la conduite et l’Atlas ne fait pas exception à la règle. Il emploie la suite technologique IQ. DRIVE.
Le régulateur de vitesse adaptatif avec la fonction de conduite semi-autonome travaille bien. Il accélère et freine progressivement si une voiture se range ou quitte la route devant vous.
Nous avons toutefois noté que le système d’assistance de maintien sur la voie est trop permissif. En effet, les roues du véhicule doivent presque dépasser les lignes avant que la technologie corrige la trajectoire.
En conclusion, le Volkswagen Atlas arbore une esthétique réussie, propose un système multimédia convivial et fournit un espace généreux pour tous les occupants. Il offre un bon confort au détriment d’une conduite réellement dynamique.
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Source : GuideAutoWeb.com, par Dominic Boucher
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