Le beau temps vous donne la bougeotte. Il vous fait rêver de découvrir des lieux nouveaux. Parce que vous avez l’âme d’un aventurier et que vous aimez la nature et le plein air, vous recherchez cependant une formule vous assurant une grande mobilité et la possibilité de changer de paysage chaque jour.
Dans ce cas, un véhicule récréatif serait idéal pour vous, mais pas n’importe lequel. Il vous faut un VR de classe B. Voici pourquoi.
L’ABC des VRSi l’on fait abstraction des autos, camionnettes et VUS utilisés pour remorquer une roulotte, il existe trois catégories de véhicules récréatifs. J’appelle ça l’ABC des VR, car ces trois lettres désignent chacune d’entre elles.
Les VR de la classe A ont des dimensions dignes d’un autobus, tout comme leur consommation de carburant d’ailleurs. Ils sont fort spacieux, et souvent très luxueux. Ils sont aussi beaucoup moins manoeuvrables en dehors des grandes artères de circulation.
À l’opposé, les modèles de classe C sont construits à partir d’un véhicule de type châssis-cabine. On les reconnaît à l’excroissance de leur carrosserie qui coiffe la cabine du conducteur. Elle abrite une couchette dont les enfants aiment faire leur refuge. Leurs dimensions peuvent être relativement importantes, plus que celles des modèles de la Classe B.
Ces derniers sont une sorte d’entre-deux. Construits à partir d’un fourgon, ils sont plus homogènes et plus raffinés que les VR de classe C. Ils sont moins longs et parfois aussi un peu moins spacieux. L’expérience me confirme cependant qu’ils conviennent parfaitement à deux personnes, ou quatre personnes lorsque l’on apprend à voyager en conséquence (voir plus bas). D’ailleurs, quand ils ont un toit surélevé, on peut circuler à bord sans devoir se pencher. Ils sont aussi moins gourmands à la pompe. En outre, leur faible encombrement les rend très agréables à conduire, même dans les rues étroites d’un centre-ville ou sur les routes secondaires d’arrière-pays. Enfin, leur carrosserie peut être généreusement vitrée. C’est le cas des Safari Condo, et ça, ça rend un séjour à bord tellement plus agréable!
Malgré leurs dimensions moindres, les VR de classe B ont un coin cuisine, un petit salon et une salle de bain combinée (la toilette et le lavabo étant à même la douche). Il est de plus en plus courant d’y trouver un lit fixe, en plus des lits transformables. Bref, c’est du grand confort dans un petit format!
Apprendre à voyagerBien entendu, les modèles de classe B procurent un peu moins d’espace pour les occupants, les bagages et tout le matériel que l’on choisit d’apporter. Mais il est inutile de vider la maison pour tout transférer dans un VR au moment de partir. En voyage, un équipement simple, bien pensé et bien choisi suffit à rendre la vie agréable. Et puis, il est vrai que tout le monde n’est pas fait pour les grandes escapades dans les régions éloignées. Pour se débrouiller, il faut parfois utiliser une hache, une pelle ou je ne sais quoi. Encore faut-il savoir s’en servir!
Il faut aussi savoir être responsable des personnes qui sont à bord et faire attention qu’il ne se développe pas de tension entre elles. Après tout, un VR, petit ou grand, ça reste un espace de vie restreint.
Pour le bien-être des occupants lorsqu’on se déplace, il faut apprendre à ranger, sécuriser ou fixer les objets. Des voyages bien planifiés sont également beaucoup plus agréables. Commencez par consulter les documents et les spécialistes de CAA-Québec. Lisez sur les régions que vous allez traverser et les lieux que l’on y trouve. Une foule de sites internet, de publications et de forums peuvent fournir, souvent gratuitement, de précieuses informations.
Je tiens à mentionner le site terego.ca, qui foisonne d’informations sur le camping et le caravaning au Québec et dans le reste du Canada. On y trouve, par exemple, au-delà de 1 200 sites inventoriés offrant un stationnement gratuit pour VR partout au pays. Cette ressource et toutes les autres rendent les périples tellement plus plaisants.
Le camion qui convientEncore faut-il avoir choisi le VR qu’il vous faut. Et ça, ça commence par le camion qui lui sert de base. Plusieurs constructeurs se bornent souvent à une seule marque pour bâtir leurs VR. L’entreprise beauceronne Safari Condo se distingue en utilisant les trois fourgons populaires actuels : le Mercedes-Benz Sprinter, le Ram ProMaster et le Ford Transit.
Le Sprinter est celui qui héberge le poste de pilotage le plus accueillant avec les sièges les plus confortables, le volant offrant les meilleurs réglages pour de longues randonnées, une excellente visibilité, etc. Bref, c’est le véhicule qui a la cabine la mieux conçue.
Pour sa part, grâce à une motorisation à roues motrices avant, le ProMaster bénéficie du plancher ultrabas et très large. C’est le modèle à bord duquel on monte le plus facilement. Enfin, je dirais que le Transit est en quelque sorte à mi-chemin entre ces deux camions pour ce qui est de l’aménagement de sa cabine et l’accessibilité.
Safari Condo fabrique des VR bâtis sur la base de Sprinter et de ProMaster à moteur turbodiesel ou à moteur à essence. Le moteur diesel est idéal pour les voyageurs qui parcourent souvent de grandes distances en raison de sa faible consommation. Dans le cas du Transit, par contre, seul un V6 EcoBoost (suralimenté) à essence figure au catalogue.
La consommation, c’est ce qui sort de votre pocheCes véhicules sont plutôt lourds. Alors, en matière de consommation, tout commence par votre façon de conduire. Aux cotes de consommation que des représentants vous feraient miroiter, ajoutez environ 3 L/100 km et vous ne serez pas surpris! Par ailleurs, plusieurs essais de VR réalisés au fil des ans me permettent aujourd’hui d’affirmer qu’un Sprinter turbodiesel de 19 pieds serait le véhicule le moins gourmand, avec une cote moyenne d’environ 10 L/100 km. Le ProMaster viendrait en second, suivi du Transit à moteur à essence.
Pour connaître la consommation d’un VR, un essai d’une fin de semaine ne suffit pas. Le vrai coût d’utilisation d’un VR, c’est ce qui sort de votre poche au bout de plusieurs mois. Faire un aller-retour hebdomadaire de 100 km au camping du coin tout l’été durant ne coûtera pas la même chose que les périples de Québécois ayant visité les Territoires du Nord-Ouest l’an dernier, qui iront à Terre-Neuve cette année et qui préparent déjà un voyage sur la Côte Ouest des États-Unis l’an prochain.
Pour ma part, j’ai choisi un Safari Condo Sprinter de 22 pieds à doubles roues pour nos escapades. Il a l’espace intérieur et la capacité de charge voulus, en plus d’adopter une conduite agréable et sécuritaire. Si je parle beaucoup de Safari Condo, c’est parce que ce constructeur québécois accorde énormément de soin à la conception et à la construction de ses produits. Voilà pourquoi il n’a pas hésité à adhérer aux normes de fabrication de la CSA (Association canadienne de normalisation), une certification qui assure à l’acheteur de bénéficier de ce qu’il a de meilleur et de plus sécuritaire pour tout ce qui touche au gaz, à l’électricité et à la plomberie. De plus, dans un Safari Condo, tout est bien fixé pour assurer une protection optimale des occupants en cas d’accident. Les VR de cette marque ont aussi l’accréditation d’excellence de l’Association canadienne véhicule récréatif (ACVR), qui est essentielle pour qu’un VR soit admis sur certains terrains de camping au Canada et aux États-Unis. Enfin, Safari Condo a un concessionnaire dans l’Ouest canadien, ce qui peut parfois s’avérer utile.
Ces temps-ci, comme pour les autos et les camions légers, au moment d’entreprendre les démarches d’achat d’un VR, mieux vaut prévoir un long délai de livraison. Deux ou trois années d’attente, c’est fréquent. L’engouement croissant à l’égard de ces véhicules combiné aux aléas engendrés par deux années de pandémie et les problèmes d’approvisionnement en puces électroniques expliquent ce phénomène. Alors, synchronisez ce beau projet d’acquisition avec vos projets de voyage et vous ne serez pas déçu.
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Source : GuideAutoWeb.com, par Jacques Bienvenue
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