L’inflation en cours semble avoir éclipsé la pénurie de pièces – en particulier les fameuses puces électroniques – dans l’industrie automobile, mais le problème est toujours bien présent et il le demeurera encore au moins une bonne partie de 2023.
Cela dit, il y a des nouvelles encourageantes à signaler. Par exemple, General Motors et Ford s’attendent maintenant à pouvoir livrer d’ici la fin de l’année tous les véhicules incomplets qu’ils gardent dans d’immenses cours de stationnement faute de pouvoir les expédier chez les concessionnaires.
« La situation avec les puces s’améliore certainement par rapport à l’an dernier », a déclaré cette semaine à Automotive News le directeur financier de GM, Paul Jacobson.
Même son de cloche du côté de son homologue chez Ford, John Lawler. Ce dernier a toutefois averti que le manque de personnel et d’investissements chez un bon nombre de fournisseurs rend critique l’approvisionnement d’autres pièces et que la production ne pourra augmenter de manière considérable avant un bon bout de temps.
Au plus fort de la crise des semi-conducteurs, GM avait quelque 95 000 véhicules en attente. Les trois-quarts ont pu être livrés. Du côté de Ford, on parle d’environ 70 000 et il en reste un peu plus de la moitié présentement. Avec les choses qui tendent à se replacer, le premier a pu enregistrer des revenus nets en hausse de 37% au troisième trimestre de 2022 par rapport à la même période de 2021.
Pour ce qui est des véhicules électriques à venir, la cheffe de la direction de GM, Mary Barra, a mentionné que l’objectif de produire 400 000 exemplaires en Amérique du Nord a été repoussé de la fin de 2023 au milieu de l’année 2024.
Chez Ford, le patron Jim Farley demeure confiant de pouvoir fabriquer comme prévu 600 000 unités avant la fin de 2023 et deux millions d’ici 2026.
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Source : GuideAutoWeb.com, par Guillaume Rivard
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