Aux côtés de la Mitsubishi Mirage, la Nissan Versa fait partie des deux dernières sous-compactes commercialisées, puisque la Kia Rio tire sa révérence. Par conséquent, elle figure parmi les véhicules les plus abordables sur le marché canadien.
Pour 2023, elle a profité de quelques retouches esthétiques et de l’ajout de technologies. La partie avant et la calandre ont été redessinées, et elle arbore les nouveaux logos Nissan. Par ailleurs, les jantes de 17 pouces possèdent un nouveau design. Sinon, la recharge par induction et le système multimédia doté d’un écran de 8 pouces font leur apparition.
Son modèle d’entrée de gamme débute à 19 798 $ (PDSF) avec la S, puis à 21 498 $ avec la SV. Au sommet, la SR (notre modèle d’essai) coûte 22 798 $. Elle se différentie principalement par ses emblèmes rouges SR, ses roues, ses rétroviseurs peints en noir et ses phares et feux à DEL distinctifs.
Du point A au point BMalgré son format et sa vocation urbaine, la Versa demeure étonnamment confortable, surtout en considérant le peu de réglages possibles pour l’assise (six au total). Cela s’explique aussi par son habitacle spacieux et par la conception des sièges qui sont dotés de la technologie zéro gravité. Cette innovation a fait ses preuves et montre son efficacité lors des longs trajets. Notez qu’il faut opter pour les versions SV et SR pour avoir accès aux sièges chauffants.
La Versa consomme peu de carburant puisque nous avons obtenu une cote de 6 L/100 km au terme de notre semaine d'essai. Sur le plan mécanique, son moteur quatre cylindres 1,6 litre atmosphérique développe 122 chevaux et 114 lb-pi de couple. Le tout est jumelé à une boîte à variation continue (CVT) et au rouage à traction. Cette configuration lui octroie un comportement nerveux en ville, où la réactivité de la transmission est régulièrement mise à l’épreuve.
Elle perd toutefois sa vivacité à des vitesses supérieures à 60 km/h. La CVT fait hurler le moteur et il faut prévoir les manœuvres de dépassement en raison de la faible cavalerie. Pour ceux qui désirent manier le levier, il faudra se tourner vers la berline compacte Sentra - puisque la boîte manuelle a été retirée du catalogue de la Versa. Les roues arrière sont munies de freins à tambour. Il s’agit peut-être d’une configuration moins dispendieuse, mais moins efficace pour stopper la voiture.
Des technologies simples et ergonomiquesL’instrumentation est dotée d’un écran configurable de 7 pouces qui montre diverses informations comme le régime moteur, la consommation instantanée ou les données de trajets. Le compteur de vitesse complète l’affichage du tableau de bord.
De son côté, l’infodivertissement est facile à utiliser grâce à une présentation épurée qui regroupe uniquement les fonctions nécessaires (radio, paramètres, Bluetooth). Apple CarPlay, Android Auto et la recharge par induction pour téléphone mobile arrivent de série à bord des SV et SR.
Malgré son faible prix, la Versa comprend plusieurs technologies de sécurité. On y retrouve : le freinage automatique d’urgence (avant et arrière) avec le système de détection des piétons et l’avertisseur de franchissement de ligne. Le système de détection des angles morts avec l’alerte de trafic transversal arrière et le détecteur de fatigue sont optionnels et installés dans les modèles SV et SR.
Ce dernier fait vibrer le volant lorsque l’on dépasse les lignes de la voie. De plus, il semble un peu trop permissif, dans la mesure où il intervient tardivement avant de ramener le véhicule sur la bonne trajectoire. Le régulateur de vitesse n’est pas adaptatif et, par conséquent, ne comprend pas de direction automatisée.
Bref, la Nissan Versa remplit son mandat de voiture économique grâce à son prix abordable et sa faible consommation d’essence, malgré l’absence de technologie hybride. Espérons que la marque nipponne continuera de l’offrir dans un marché largement frappé par l’inflation.
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Source : GuideAutoWeb.com, par Dominic Boucher
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