La baisse de la production automobile et des inventaires chez les concessionnaires depuis le début de la pandémie change complètement la donne pour les consommateurs en processus de magasinage d’un véhicule, tant neuf qu’usagé. Il faut payer plus cher et attendre beaucoup plus longtemps pour en prendre possession.
Mieux vaut vous y habituer, car un retour en arrière paraît très incertain.
Plus précisément, les différents rabais accordés par les constructeurs automobiles et les concessionnaires, qui sont devenus extrêmement rares ces temps-ci au Canada comme aux États-Unis, semblent déjà être de l’histoire ancienne. C’est une pratique qui sera largement abandonnée même avec une reprise de la production dans la seconde moitié de 2022.
« Nous ne reviendrons pas à des niveaux d’inventaire excessivement élevés qui affaiblissent les profits sur les véhicules neufs. Les gros rabais et incitatifs peuvent aussi nuire à une marque, ce qui est une autre raison pour l’industrie de bien équilibrer l’offre et la demande », a déclaré récemment Mike Manley, ancien grand patron de FCA qui dirige maintenant la plus grande chaîne de concessionnaires aux États-Unis, AutoNation.
Par ailleurs, vendre des véhicules au-delà des prix de détail suggérés (PDSF) est devenu chose courante parmi les concessionnaires. Or, certains fabricants comme Ford ont commencé à avertir ceux qui le font dans le but de gonfler encore plus leurs profits, les menaçant de réduire leurs allocations de véhicules.
La bonne nouvelle pour les consommateurs est qu’ils peuvent compenser – en partie ou en totalité dans certains cas – le coût plus élevé des véhicules qu’ils achètent par la valeur accrue de ceux qu’ils donnent en échange. Comme vous avez pu le lire dans de nombreux reportages publiés sur Le Guide de l’auto, les véhicules d’occasion sont rares eux aussi et leurs prix s’envolent. Les concessionnaires font des pieds et des mains pour en acquérir car les cours se vident à un rythme effréné.
-----
Source : GuideautoWeb.com, par Guillaume Rivard
-----